Samedi 29 juin

// 10h – Ouverture //

Ouverture des Rencontres autour de publications anarchistes avec en permanence des stands de publications anarchistes et anti-autoritaires.

// 10h30 – Détruire ce qui nous détruit, ici et ailleurs… //

Quelles luttes contre le rouleau dévastateur du progrès ? Quelles perspectives pour combattre le monde qui en a besoin et les logiques qui le sous-tendent ?
Aux quatre coins de la planète, un maillage toujours plus serré d’infrastructures étend son emprise. Mines pour la production industrielle et technologique ; centrales, barrages, parcs solaires ou éoliens pour faire fonctionner la vorace machine étatique et capitaliste ; lignes à plus ou moins haute tension pour l’alimenter en énergie, quadrillage de l’air, de l’eau, de l’ensemble du territoire pour en transporter les marchandises (humaines ou pas), réseaux de fibre optique et d’antennes pour accélérer ses flux…
Pourtant, tout le monde n’est pas prêt à accepter sans broncher que le contrôle et l’exploitation effrénées du vivant nous empoisonnent toujours plus l’existence. Des luttes locales s’opposant à différents projets de nuisances jusqu’aux sabotages diffus de chantiers ou d’infrastructures imposés par le Pouvoir et son modèle de société, le refus et la confrontation prennent diverses formes.
Revenir sur certaines de ces expériences concrètes pourrait être une occasion parmi d’autres de mettre en discussion des questions incontournables telles que par exemple : comment relier une opposition contre une nuisance particulière à la remise en cause de la domination ; quelles propositions pour ne pas se cantonner à la défense d’un bout de territoire et faire vivre un rapport d’offensive plus général ; comment nouer des complicités sur des bases claires d’auto-organisation et d’action directe ; quelles manières d’affronter la récupération réformiste et les alliances stratégico-politiques et autoritaires ; quelles idées pour étendre et approfondir le conflit ?…

// 15h30 – Des mots pour propager les idées //

Depuis toujours, un des aspects qui caractérisent les anarchistes est d’intervenir directement au sein de la conflictualité sociale sur leurs propres bases anti-autoritaires, sur leurs propres inspirations subversives. Qu’il s’agisse d’une lutte spécifique (contre tel ou tel projet mortifère de la domination : une prison ici, une ligne TGV ou une rocade d’autoroute là-bas) ou encore d’un mouvement de révolte social plus large, porter un discours offensif contre le pouvoir et inconciliable avec toute autorité nécessite le fait de s’en donner les moyens : tracts, affiches, banderoles, tags ou journaux sont autant de possibilités pour briser la normalité. Pour ce faire se pose alors la question du langage : à l’heure où la technologie tend à façonner nos vies et nos relations, où la politique tend à écraser toute expression sauvage et subversive qui s’adresse à la rue, imaginer des manières d’articuler idée et action demeure toujours autant d’actualité.

// 20h30 – Musique surprise //

Comme son nom l’indique !